Messieurs Mesdames les députées,

A la suite de ma rencontre avec Mr Castaner à Sète, je lui ai rappelé les engagements pour les lus précarisés, de notre candidat présidentiel, devenu depuis notre président. Et je m’en réjouis. Cependant, n’oubliez pas le terrain, comme l’a souligné Mr Castaner.
Sans retour à mon émail du 6 septembre 2017, je viens vous solliciter à nouveau, en tant que directeur de FARE Association (VOIR SITE WEB), gérant des CHRS, des places d’Urgence et de stabilisation pour de jeunes sans logement autonome, comme me l’a conseillé votre délégué général.
Au vu du dernier rapport du SIAO 34 et des chiffres catastrophiques concernant les demandes d’hébergement et les places créées et disponibles (58 000 demandes et 1400 places disponibles, dont une quarantaine de plus pour cet hiver, l’Hérault est à moins 30% d’hébergement par rapport au National ) ainsi que du nombre de dossiers en attente pour l’obtention d’un logement social sur l’agglomération de Montpellier, nos dispositifs sont saturés car les personnes accueillies ne peuvent sortir par manque de places et de logement. Ainsi des personnes ayant des ressources restent dans nos structures et bloquent l’admission d’autres plus fragiles.
Le plan pour la création de pensions de famille et les maisons relais (statut et cahier des charge spécifique pour des populations donnée) bien que nécessaire, ne répondra pas à une population (comme les jeunes de FARE Association) qui a besoin d’un logement autonome et indépendant pas de structure collective.
De plus, notre secteur AHI, bien sûr doit évoluer et revoir, en les améliorant, ses fonctionnement et dispositifs, mais avec des financements équilibrés selon les projets sociaux et la typologie des populations accueillies.
L’Enquête Nationale des Coûts ne répond pas à cela mais rationnalise par le bas nos dotations. Les médians décidés ne sont pas représentatifs des populations accueillies donc des prestations que nous leur devons. L’accompagnement d’une personnes de 50 ans au RSA, ayant des problèmes d’alcoolisme, vivant dans la rue, celle ayant des problèmes d’addiction ou un jeune sans travail, sans logement avec des problèmes d’insertion et de comportement, ne demandent pas les mêmes prestations donc le même coût à la place.
Puisque Mr Castaner parle réalité du terrain (au Contact), pour mieux cerner les difficultés des français, ceux de FARE Association vous attendent pour échanger avec vous sur leurs difficultés à s’insérer durablement.
Notre devise à FARE Association : Se responsabiliser, participer, être citoyen.

BRUGGEMANS.A